Sacs à dos
Un choix très personnel car il dépend beaucoup de votre physionomie. Beaucoup d’élément peuvent être échangé pour un autre sans trop de conséquences, autant le sac à dos dépend avant tout de votre dos, du volume et du poids du matériel que vous allez prendre.
Avec les chaussures, c’est la chose à avoir testé plusieurs jours de suite, avec une charge réaliste, avant de partir.
Quelques conseils généraux :
- Plus on a un grand sac à dos, plus on met de bazar
- Si on a un sac à dos trop petit, on galère tout le temps à tout faire rentrer et le poids est mal réparti
- Aucun sac à dos n’est complétement étanche : il faudra de toute façon prévoir des dispositifs de sécurité pour garder au minimum votre duvet au sec
Les sacs à dos sont parmi les éléments de matériel les plus remplacés sur le PCT : le mieux est de l’avoir testé avant, où de le prendre chez une enseigne (par exemple REI) qui pourra vous l’échanger facilement, sous garantie.
Mon premier sac à dos était mon Gossamer Gear Gorilla, un sac à dos minimaliste de 50L, qui avait déjà fait le chemin de St Jacques de Compostelle avec moi.
Les avantages : le poids, un volume qui oblige à être raisonnable sur la quantité de matériel que l’on emmène, un assez bon confort et une bonne résistance. Très grande poche postérieure, pratique. Poches latérales donnant un accès facile aux bouteilles d’eau.
Les inconvénients : Volume vraiment petit pour porter plus de 4 jours de nourriture. La très grande poche postérieure, qu’on a tendance à trop remplir, entrainant une mauvaise répartition du poids, loin de votre centre de gravité. Un inconfort certain dès que le poids dépasse une certaine limite, notamment dans le désert avec les longs portages d’eau. Ne peut pas contenir une grande boite à Ours, à l’intérieur, sauf a être plus que minimaliste ce qui ne me permettait pas de traverser la Sierra confortablement.
Si c’était à refaire : pour 50g de plus, je prendrais le Gossamer Gear Mariposa, plus large (60 litres), qui résout bien des problèmes du Gorilla et qui a bien résisté pour toutes les personnes que j’ai vu qui l’avaient eu d’un bout à l’autre.
Mon deuxième sac à dos : Pour la sierra, comme il ne pouvait pas contenir la boite à Ours, j’ai changé de sac à dos pour un Osprey Exos 58L. Et là c’était le luxe. La grosse berline allemande.
Avantages : Pour moi qui avais tout calibré pour un sac de 50L (en fait 40+10), j’avais de la place à revendre. Le sac fermait sans que j’aie besoin de maudire le monde systématiquement en comprimant au maximum mon équipement. Le sac à dos est aussi très bien rembourré, très confortable (même si des amis qui l’avait depuis longtemps ont vu la qualité de la mousse des bretelles se dégrader).
Inconvénients : Lourd. Pas aussi résistant que ce que les gens laissent penser, j’ai réussi à le détruire, et je ne suis pas le seul, car le filet dans le dos s’est désintégré au bout de quelques mois. Il faut noter qu’il y’a une garantie à vie sur ces sacs, et que je pourrais essayer de le faire réparer (mais je préfère garder le témoin de mon voyage, je crains trop qu’ils ne m’en renvoient un neuf). Et surtout : PAS de poche avant (mais il semble que ce soit corrigé sur la nouvelle version) donc ergonomie imparfaite pour tout ce qui est snack, téléphone etc.
