Vêtements : Première couche

En raison de ma peau atopique très sensible aux irritations, je ne peux pas porter de laine, même du Merinos ou du cachemire le plus doux. Cela a une influence sur mes choix de vêtements techniques pour des randonnées de longue durée comme le PCT. Cependant, la plupart des gens optent pour des vêtements synthétiques pour une meilleure durabilité.

Si je devais repartir demain, je repartirais avec ces mêmes vêtements.

Il n'est pas nécessaire d'emporter des vêtements de rechange, car il est impossible de se doucher. Il est donc important de se préparer à sentir mauvais.

Mon haut préféré pour le PCT était le t-shirt à capuche Patagonia Capilene Cool, (polyester recyclé) acheté à San Diego juste avant le départ.

Ce que j'ai apprécié: une bonne régulation thermique, très doux et confortable, même après plusieurs jours de sueur accumulée, résistant (le premier a fait la moitié du chemin et le deuxième la deuxième moitié en restant en parfait état, le premier a été découpé lors de mon accident, ce n’était donc pas du à la qualité du produit), une certaine régulation des odeurs mais ça c’est dans la mesure du possible, la capuche est à la bonne taille.

Ce qui pourrait être amélioré: Le niveau de protection UV n’est pas précisé, mais de toute façon un tissus reste une meilleure protection pour votre cou qu’une crème solaire qui part avec la transpiration (et je n’ai pas pris de coup de soleil dessous, je vous rassure).

Mon short : j'ai opté pour un short Patagonia Nine Trails noir (polyester recyclé et en élasthanne) que j'ai porté tous les jours sur la piste. Il a commencé à souffrir terriblement à la fin, le tissu était devenu très fin, décoloré, et j’ai du recoudre des déchirures sur mes fesses, mais il a été mis à rude épreuve pendant presque six mois de glissades dans la neige et de passage de tronc d’arbre. Le boxer intégré limitait un peu les odeurs, et, selon moi, a permis de limiter les frottements de mon entrejambe. A la fin, j'ai porté une deuxième paire de short dans mon sac, et je pense que si je repartais demain c’est ce que je ferais. Il est important de se préparer pour un accident.

Mes chaussettes : je suis un inconditionnel des chaussettes Injinji Midweight. Elles sont fabriquées avec un mélange de nylon, de laine mérinos et d'élasthanne qui offrent une bonne combinaison de durabilité, de confort et d'élasticité. La forme à doigts de pieds permet de limiter les frottements entre les orteils. J’étais parti avec 3 paires, et je pensais devoir en changer vers la moitié du trajet, mais elles ont tenu jusqu’au bout ( le dernier mois, quelques trous commençaient à se former au-dessus des mes gros orteils.

Ce qui pourrait être amélioré : La matière synthétique sèche plus doucement que la laine. Question odeur, c’est peut-être moins bien, mais en pratique, je ne connais pas une seule personne qui aie eu du succès pour garder à ses chaussettes une bonne odeur.

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